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La FPJQ dévoile le nom des lauréates et des lauréats des prix Judith-Jasmin 2021

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Montréal, le 7 mai 2022 — La Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) est heureuse de révéler les noms des lauréates et des lauréats des prix Judith-Jasmin 2021, qui célèbrent les meilleures œuvres journalistiques de l'année au Québec, tous médias confondus.

Cette année, 155 journalistes ont participé pour un total de 297 candidatures. Des prix ont été remis dans dix catégories et un grand prix a été décerné au reportage de l’année lors d’un gala qui avait lieu le samedi 7 mai 2022 au Grand Times Hôtel de Laval. Le journaliste Alain Gravel, ancien président de la FPJQ et récipiendaire à quatre reprises d'un prix Judith-Jasmin, animait la cérémonie.

Un montant de 500$ a été attribué aux gagnants de chacune des dix catégories et un Grand prix de 2000$ a été remis pour la meilleure œuvre, toutes catégories confondues.
 

Les photos de la soirée
 

Voici donc la liste des lauréats 2021 :

Lauréats et lauréates

Prix Judith-Jasmin 2021


CATÉGORIE AFFAIRES ET ÉCONOMIE

Journalistes : Francis Vailles, Hugo Joncas et Katia Gagnon 
Titre de la série de reportages : La série sur le jeu en ligne en explosion au Québec avec la pandémie 1er texte, 2e texte, 3e texte, 4e texte, 5e texte et 6e texte
Média et date de publication : La Presse - mai à juillet 2021

Le jury :

  • žRoland-Yves Carignan, enseignant en journalisme et médias numérique – École des médias de l’UQAM
  • žKathleen Lavoie, secrétaire de rédaction numérique – CBC/Radio-Canada
  • žValérie Ouellet, senior Reporter - CBC News

Le mot du jury : Ce grand dossier de La Presse révèle une explosion du nombre des adeptes et des plateformes de jeux d'argent en ligne durant la pandémie. Les journalistes y dévoilent qu’une myriade de casinos virtuels profitent d’un flou juridique pour annoncer des jeux qui sont théoriquement illégaux au Canada, tout en encaissant les revenus grâce à des entreprises opaques, souvent enregistrées dans des paradis sociaux, alors que la confusion règne chez les forces de l’ordre.

Cette enquête à saveur économique s’est démarquée par la qualité de la recherche et de l’écriture, ainsi que par l'attention portée à la structure narrative en plus de braquer les projecteurs sur l’industrie des jeux de hasard, un enjeu rarement couvert. 


CATÉGORIE ARTS ET CULTURE

Journaliste et équipe de production : Caroline de la Motte (réalisatrice), Catherine Richer (animatrice) et Ariane Léonard (recherchiste)
Titre du reportage : La symphonie silencieuse d'Antonia Nantel
Média et date de diffusion : ICI Radio-Canada Première - 14 mai 2021

Le jury :

  • žValérie Caron, enseignante au département de lettres - Cégep Garneau
  • žBlaise Gagnon, enseignant en radio et en journalisme – École supérieure en Art et technologie des médias (ATM) de Jonquière
  • žMarielle Paré, dramathérapeute et ancienne recherchiste et animatrice

Le mot du jury : Par son habillage sonore subtil et pertinemment accompagné de musique classique, son montage impeccable, sa recherche fouillée, ses précieux documents d’archives et ses reconstitutions très réussies, ce reportage audio de la série Carte blanche, diffusé à Ici Radio-Canada première, contribue à redonner à Antonia Nantel sa place dans l’Histoire, notamment comme l’une des grandes figures fondatrices de l’Orchestre symphonique de Montréal, mais aussi des Festivals de Montréal, des années 1940 et 1950, et des Matinées symphoniques destinées aux enfants.

Ce reportage devrait inciter l’OSM à demander au ministère de la Culture et des Communications du Québec de corriger cet oubli de l’Histoire qui, comme le dit si bien Micheline Dumont, « ne retient pas ce que les femmes ont fait ». Qu’on rebaptise à son nom la Maison symphonique, son foyer ou même une rue de la métropole, et que l’on reconnaisse le travail et la passion d’Antonia Nantel, ayant contribué à jeter les bases du Montréal des festivals et de la musique comme on le connaît de nos jours!


CATÉGORIE ENQUÊTE (deux reportages gagnants ex aequo)

Journaliste et réalisatrice : Sylvie Fournier (journaliste) et Judith Plamondon (réalisatrice)
Titre du reportage : On m’a volé ma fertilité 
Média et date de diffusion : L'émission Enquête sur ICI Radio-Canada Télé - 23 septembre 2021

Journalistes : Marie-Michèle Sioui et Jessica Nadeau 
Titre du reportage : Autochtones et soins de santé: l’affaire Joyce Echaquan, loin d’être un cas isolé 
Média et date de publication : Le Devoir - 11 mai 201

Le jury :

  • žGuy Gendron, journaliste retraité et ancien ombudsman de Radio-Canada
  • žHélène Pichette, scénariste et réalisatrice de documentaires, ex-journaliste et ancienne présidente de la FPJQ
  • žAnne-Marie Yvon, journaliste, reporter, animatrice et réalisatrice retraitée

Le mot du jury : Après la découverte de centaines de tombes anonymes à proximité d’anciens pensionnats autochtones, la mort tragique de Joyce Echaquan sous des insultes racistes d’employées de l’hôpital de Joliette a marqué les esprits de beaucoup de Québécois et de Canadiens. La discrimination envers les autochtones n’appartient donc pas à un lointain passé colonial, mais elle s’incarne toujours dans le présent.

Deux reportages d’enquête l’ont illustré dans toute son horreur en révélant la pratique odieuse de la stérilisation imposée sous la contrainte de femmes autochtones au moment d’un accouchement: « Autochtones et soins de santé: l’affaire Joyce Echaquan, loin d’être un cas isolé » des journalistes Marie-Michèle Sioui et Jessica Nadeau du quotidien Le Devoir, présente les témoignages d’une vingtaine d’autochtones sur les mauvais traitements et les préjugés dont ils sont victimes par le système de santé, allant jusqu’à la stérilisation pratiquée sans consentement; puis, le reportage

« On m’a volé ma fertilité », de la journaliste Sylvie Fournier et de la réalisatrice Judith Plamondon, diffusé à l’émission Enquête de Radio-Canada, a documenté une dizaine de cas de stérilisations pratiquées sur des femmes autochtones au Québec, parfois sans leur dire ou même malgré leur refus, une intervention aussi rapportée par des femmes d’autres minorités visibles.


CATÉGORIE FAITS DIVERS ET AFFAIRES CRIMINELLES

Journaliste : Catherine Dubé
Titre du reportage : Quelle justice après #moiaussi ? 
Média et date de publication : Châtelaine - Numéro janvier/février 2021

Le jury :

  • žKathleen Lévesque, journaliste et professeure en journalisme – École des médias de l’UQAM
  • žJean-Benoît Nadeau, journaliste, chroniqueur et auteur
  • žNicolas Pelletier, animateur - ICI Première, Radio-Canada, Ottawa

Le mot du jury : Le jury a été très impressionné par l’ampleur de la recherche, la qualité exceptionnelle de l’écriture et l’impressionnante clairvoyance de Catherine Dubé pour son reportage Quelle justice après #moiaussi? Le reportage a permis de prendre un recul nécessaire sur l’ensemble des nouvelles qui traitaient du mouvement de dénonciation, mais aussi de contribuer à la prise de conscience collective sur la violence envers les femmes, en pleine vague de féminicides.

À l’aide d’un récit bien ficelé, Catherine Dubé réussit à aller dans chaque coin d’un dossier touffu et complexe, le tout en obtenant la confiance de nombreuses personnes vulnérables et de personnalités du système de justice, d’ordinaire plutôt discrètes. Son reportage a le mérite d’aborder une question passionnelle sans tomber dans le piège du sensationnalisme et constitue une œuvre journalistique à l’information juste et équilibrée, par ailleurs saluée par les intervenants du milieu.


CATÉGORIE GRAND REPORTAGE

Journaliste : Fabrice de Pierrebourg
Titre du reportage :  Au cœur du cauchemar Afghan
Média et date de publication : L'actualité - Numéro octobre 2021

Le jury :

  • žMartyne Bourdeau, réalisatrice retraitée
  • žRobert Dion, journaliste retraitée
  • žSabrina Rivet, journaliste – Noovo Info

Le mot du jury : Fabrice de Pierrebourg dépeint avec maîtrise la fin du règne américain en Afghanistan, pays qui fut déjà dominé deux cents ans par les Britanniques, Tsaristes, Soviétiques et Américains.  Il rapporte les propos d'Afghans craignant perdre des libertés qu’ils croyaient bien avoir acquises depuis vingt ans grâce à la présence américaine. Libertés pourtant chèrement payées en drames.

Le reporter dépeint la crainte du retour rapide et triomphal des talibans qui avaient pourtant été aidés par les Américains épaulés de Ben Laden pour supplanter les Soviétiques dès le lendemain du 11 septembre 2001. Il informe les lecteurs de L'actualité des ravages de 40 ans de guerre, incessant cauchemar de la population.

L'Afghanistan est peuplé de tribus aux intérêts politiques et économiques différents.  Il fut toujours convoité sans être vraiment conquis ni anéanti. Les tribus pachtounes eurent raison de tous ceux qui voulurent les mater depuis Gengis Khan. Les familles à la tête des tribus sont organisées comme de petits empires dans des régions dont les frontières débordent selon les nécessités. Des chefs de guerre protègent leur famille : paysan, propriétaire terrien, politicien, diplomate, etc. Plusieurs pays ont des tribus semblables. Mais le système pachtou n'a aucun égal en efficacité.

L'auteur décrit comme un roman la fin dramatique du règne sanglant imposé par des étrangers et assiste à la renaissance des coutumes ancestrales. La reconquête des extrémistes islamiques talibans, écrit-il, fait craindre une recrudescence du terrorisme, mais aussi la radicalisation de l'enseignement des madrasas, écoles de l'université théologique musulmane afghane.

Fabrice de Pierrebourg illustre de ses propres photos un grand reportage écrit comme un roman dans la tradition des grands reportages à la Hemmingway. Superbe !


CATÉGORIE LOCALE ET RÉGIONALE

Journaliste et équipe de production : Dominique Degré (journaliste), Angie Bonenfant et André Dalencour (réalisation) et Justine de l’Église (conseillère aux contenus numériques)
Titre du reportage : Vanier First Nation: Quand les Autochtones se réapproprient la capitale
Média et date de publication : ICI Radio-Canada - 20 octobre 2021

Le jury :

  • žKatherine Belley-Murray, enseignante en journalisme – École supérieure en Art et technologie des médias (ATM) de Jonquière
  • žSylvio Morin, chef des Nouvelles - Enbeauce.com
  • žPhilippe Orfali, ex-journaliste

Le mot du jury : Un superbe portrait d’une communauté autochtone citadine, au sein même de la capitale nationale, composée de personnes issues des Premières Nations venues de partout au pays, installées dans ce qui a été pendant longtemps le château fort franco-ontarien d’Ottawa.

Un reportage bien vivant et très actuel, qui met en lumière les enjeux des autochtones en ville et les réussites de cette communauté singulière, qui s’est même donné une cheffe non officielle, pour s’assurer d’avoir un guide afin de bien mener les réseaux d’entraide qui sont apparus au fil des années.

Une fenêtre grande ouverte qui permet de découvrir ces femmes et ces hommes qui ont surmonté l’adversité et les traumatismes pour prendre racine et se recréer leur propre « nation ». Avec en prime, des photos qui parlent.


CATÉGORIE OPINION

Journaliste : Mylène Moisan
Titre du reportage : DPJ : à l’endroit, à l’envers 
Média et date de publication : Le Soleil - 13 novembre 2021

Le jury :

  • žLili Boisvert, journaliste et directrice adjointe de l’information – Journal Métro
  • žRachelle Mc Duff, adjointe au directeur de l’information – Le Journal de Montréal
  • žDenis Wong, journaliste et photographe aux médias numériques – ICI Radio-Canada

Le mot du jury : Le jury a choisi de remettre le Judith-Jasmin Opinions à Mylène Moisan pour son admirable papier intitulé DPJ: à l’endroit, à l’envers. En choisissant d’opposer deux récits du parcours d’un enfant qui passe par la DPJ, soit une histoire où tout se passe comme prévu et l’autre, où ça déraille, la chroniqueuse a su illustrer avec une grande limpidité comment les failles du système actuel peuvent mener à un fiasco.

Elle a su incarner des situations qui se présentent régulièrement à la DPJ afin de montrer à quel point de petites décisions peuvent avoir d’énormes répercussions sur un enfant. Un excellent travail de vulgarisation permettant de contribuer à un débat de société devenu crucial depuis la mort de la petite martyre de Granby.


CATÉGORIE POLITIQUE ET ENJEUX DE SOCIÉTÉ

Journalistes : Améli Pineda et Magdaline Boutros 
Titre du reportage : « Le Devoir enquête sur la violence conjugale » - 1er texte, 2e texte, 3e texte, 4e texte et 5e texte
Média et date de publication : Le Devoir - 22 mars 2021

Le jury :

  • žSimon-Olivier Lorange, journaliste aux sports - La Presse
  • žEmilie Nicolas, chroniqueuse – Le Devoir et Montreal Gazette
  • žJean-François Racine, journaliste – Le Journal de Québec

Le mot du jury : Le Québec a connu un record de féminicides en 2021. Un très grand nombre de femmes ont été tuées dans un contexte de violence conjugale, laissant derrière elles des dizaines d’orphelins. La pertinence et l’intérêt public ne pouvaient être plus élevés dans ce contexte particulier.

À travers des témoignages inquiétants, les journalistes ont démontré que le quart des hommes sont libérés en attendant leur procès, parfois même lorsqu’ils sont accusés de tentative de meurtre. Terrifiées, des femmes doivent trop souvent se réfugier en maison d’hébergement pour assurer leur sécurité.

Avec une recherche de haute qualité, les journalistes ont dû gagner la confiance de plusieurs sources fragilisées par des expériences traumatisantes. L’impact n’est pas à négliger non plus. Le gouvernement Québec a notamment accordé des sommes très importantes pour contrer ce fléau.

Grâce à une analyse détaillée, les deux journalistes ont démontré que des femmes en situation de vulnérabilité sont mal protégées par le système de justice. Leur traitement de ce sujet sensible est exemplaire par sa rigueur et par le respect démontré envers les victimes. Enfin, ce dossier savamment ficelé a la qualité de faire œuvre utile.


CATÉGORIE SCIENCES ET ENVIRONNEMENT

Journaliste et équipe de production : Binh An Vu Van (journaliste) Hélène Morin (réalisatrice), Philippe Robitaille-Grou (stagiaire) et Louis-Philippe Boudreau (infographie)
Titre du reportage :  COVID-19 : La difficile recherche de l’origine du virus (partie 1) et (partie 2)
Média et date de diffusion : Dans l'émission Découverte de ICI Radio-Canada Télé - 26 septembre

Le jury :

  • žAnnabelle Blais, journaliste – Le Journal de Montréal
  • žJulia Haurio, rédactrice en chef – Unpointcinq.ca
  • žStéphanie Marin, journaliste judiciaire – Le Devoir

Le mot du jury : Ce reportage a le mérite d’aborder en profondeur avec beaucoup de rigueur un sujet dont tout le monde a plus ou moins entendu parler sans avoir vraiment le fin mot de l’histoire : la pandémie de covid-19 résulte-t-elle d’une fuite de laboratoire ? La journaliste et son équipe réussissent le tour de force de captiver l’audience dès les premières minutes, ce qui n’était pas gagné d’avance alors qu’une certaine fatigue guette le public envers les sujets « covid ».  

Ils déboulonnent des rumeurs et apportent des nuances nécessaires à des théories opposées qui divisaient la population. La qualité des experts interviewés est indéniable tout comme la capacité de la journaliste à vulgariser des éléments complexes. Le reportage a réussi également par l’entremise d’un sujet chaud (l’origine du virus) à aborder un enjeu beaucoup plus large, plus méconnu, et d’intérêt public : les enjeux de la recherche à haut risque. 


CATÉGORIE SPORTS

Journaliste : Marc Thibodeau 
Titre du reportage : Une suite d’erreurs majeures
Média et date de publication : La Presse - 22 septembre 2021

Le jury :

  • žAntoine Lacroix, journaliste – Le Journal de Montréal
  • Janick Morin, coordonnateur au département de cinéma et communication - Cégep Édouard-Montpetit
  • Nicolas Saillant, journaliste judiciaire – Le Journal de Québec

Le mot du jury : Le dernier chapitre d’une histoire tragique qui aura marqué tout le Québec : c’est ainsi que l’on peut décrire le travail de Marc Thibodeau, qui s’est rendu au Mexique pour enquêter sur le parcours fatal de la boxeuse Jeannette Zacarias Zapata, en recueillant la parole de ses proches et responsables sportifs locaux. Dans un style sobre et concis, le journaliste fait la lumière sur les causes qui ont emmené une jeune combattante à venir mourir sur le ring du stade IGA, le fait divers sportif devenant ainsi fait de société sous la plume du journaliste.

 De plus, la qualité du travail de terrain et la rigueur de sa recherche nous confortent, les membres du jury, dans notre décision de décerner le prix Judith-Jasmin à Marc Thibodeau et ses collaborateurs.


GRAND PRIX

Journaliste et équipe de production : Caroline de la Motte (réalisatrice), Catherine Richer (animatrice) et Ariane Léonard (recherchiste)
Titre du reportage : La symphonie silencieuse d'Antonia Nantel
Catégorie : Arts et culture
Média et date de diffusion : ICI Radio-Canada Première - 14 mai 2021

Le grand jury :

  • žPaule Beaugrand-Champagne, ancienne présidente de la FPJQ et journaliste retraitée
  • žStéphane Giroux, ancien président de la FPJQ et journaliste – CTV

Le mot du grand jury : Nous avons trouvé dans ce reportage de Catherine Richer et son équipe une page peu connue d’une grande institution comme l’Orchestre Symphonique de Montréal.

Le rôle d’Antonia Nantel dans la fondation de l’OSM a été relégué au second rang, malgré son implication essentielle. C’était une réalité ingrate pour bien des femmes.

Le grand jury croit que l’idée de donner carte blanche à la journaliste a permis à celle-ci de raconter l’histoire de Mme Nantel avec sa propre fascination pour son sujet.

Ce reportage fait la preuve par divers témoignages que les femmes de cette époque étaient invisibles sinon inexistantes malgré l’importance de leur œuvre et qu’encore aujourd’hui, il n’est pas facile de les reconnaître officiellement : aucune rue ou place n’a encore été reconnue au nom d’Antonia Nantel (David).

Ce reportage bien mené, bien bâti, informatif et instructif, a une importance sociale aujourd’hui.


À propos de la FPJQ

Depuis 1969, la Fédération professionnelle des journalistes du Québec défend la liberté de presse et le droit public à l’information. Elle intervient chaque fois que la liberté de presse est menacée. Elle fait entendre la voix des journalistes partout où c’est nécessaire. Organisme sans but lucratif, la FPJQ est la principale et la plus représentative organisation journalistique au Canada.

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